Longboard dancing
Garder la forme et créer du lien social
Le longboard dancing est une pratique née à la fin du siècle dernier. Issue de la crativité des freeriders qui inventaient des figures pour passer le temps avant le début des rides, cette discipline combine équilibre et puissance. Le but est d'entrecouper de légères lignes de danses qui font carver (tourner) la planche de gauche à droite avec des figures souvent similaire à celles que l'on retrouve dans le skateboard flat (freestyle). Les longboard dancers ont tous un style unique : certains jouent au maximum du flow de la dance tandis que d'autres optimisent le caractère impressionnant du freestyle avec une planche d'1m10.
Pour ma part, je me situe entre ces deux extrèmes. Aimant l'habile mélange du flow de la dance et de la puissance des figures. La difficulté de cette discipline, outre son jeune âge et donc la rereté de communautés, c'est la nécessité d'avoir un spot compatible avec la pratique, parfois bruyante, brutale, voire dangereuse pour les autres utilisateurs de l'espace de pratique (promeneurs, autres sportifs, etc.) (personne n'a envie de se prendre 6 kilos de bois lancés à 35km/h en plein dans la fibula...). De plus un bon spot doit-être suffisament large pour permettre d'effectuer de belles carves, suffisament long pour avoir le temps de terminer ses lines et avec un revêtement suffisament lisse pour préserver la planche et pour réaliser plus facilement les figures. En plus de cela, l'humidité abîme dangereusement la planche, les gommes et les roulements à billes, et donc il faut un environnement sec !
Alors il y avait bien quelques spots qui cochent toutes ces cases à Besançon mais la qualité du climat n'était pas favorable à un pratique régulière. J'ai donc dû trouver une autre activité sportive que je pourrais pratiquer régulièrement à Besançon. Malgré tout je poursuis la pratique de façon irrégulière pour ne pas trop perdre de niveau.
Escalade
Discipline et rigueur sportive
L'escalade est donc venue remplacer le longboard dancing lorsque j'étais à Besançon. Initialement pratique d'extérieur, je ne pratique, pour ma part qu'en salle et ne fait presque qu'exclusivement du bloc. Finalement le bloc est devenu ma discipline sportive favorite.
Le bloc est une activité qui se pratique sans assurage au corps, seuls des matelas au sol permettent d'amortir les chutes. Malgré le fait que la pratique soit plus dangereuse que l'escalade en voie, c'est celle que je préfère car plus intense et plus technique et puis finalement, je n'aime pas être saucissonné dans un baudrier.
Origami
Agréable alliage de discipline et de créativité
L'origami est la passion dont je suis le plus fier et sûrment celle que j'aime le moins partager. Il s'agit pour moi d'un moyen de sortir de la réalité. La seule activité qui me permet réellement de me déconnecter. Le but étant de réaliser les formes les plus complexes possibles à partir d'une feuille de papier sans utiliser ni ciseaux ni colle.
Je pratique l'origami à un assez haut niveau mais commence à être limité par les contraintes matérielles (difficultés à trouver un papier adéquat). Finalement ce que je préfère faire c'est réaliser de petits modèle et les semer dans des endroits insolites où je passe en imaginant quelqu'un le découvrir.
